Une meilleure reconnaissance

M. Dominique Caillaud, député sortant, candidat de UMP, qui est tenu informé du développement de l’espéranto en Vendée et dans le monde et qui, le 5 mai 1997, au Poiroux, avait participé au départ de Gudule Le Pichon et Laurent Cuenot pour un tour d’Europe en roulotte, a eu la bienveillance de nous adresser un courrier qui nous est parvenu la veille des élections :

"Vous avez bien voulu à nouveau et très justement me faire part de vos réflexions quant au déficit d’intérêt et de locuteurs que connaît malheureusement aujourd’hui la langue française et je vous en remercie.
Dès le mois de janvier 2000, j’avais pris bonne note de votre voeu de voir l’espéranto inscrit parmi les épreuves du baccalauréat et souhaitais que le Gouvernement réponde le plus rapidement possible à la question posée.
Soyez assuré que dans le cadre de la prochaine législature, j’agirai à nouveau afin que le français conserve sa place de langue officielle de travail au sein des instances internationales et dans le sens d’une meilleure reconnaissance de l’espéranto, alternative linguistique à l’anglais.
Restant à votre écoute, et à votre disposition, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments les meilleurs."

Nous remercions M. Dominique Caillaud d’avoir bien voulu prendre notre démarche en considération.

Nous estimons en effet que trop peu d’élus et de décisionnaires, de quelque bord que ce soit, mesurent les conséquences de la politique linguistique internationale et la nécessité d’un débat approfondi, et non escamoté, sur ces questions.
L’effort d’information doit être accru partout.